REMÉDIATION COGNITIVE

REmédiation cognitive

"La remédiation cognitive est définie comme une prise en charge visant à réduire l’impact des troubles cognitifs dans la vie quotidienne en optimisant ou en améliorant le fonctionnement cognitif"

Ben-Yishay

Dans le cadre du TDA/H, je suis formé (Diplôme Universitaire en Remédiation Cognitive) à la méthode CRT (cognitive remediation therapy) qui consiste en trois modules d’environ 6 à 8 séances (flexibilité cognitive, mémoire de travail, planification). Cette méthode est adaptée à une toute population ayant un TDA/H. Elle vise l’amélioration des fonctions exécutives (mémoire de travail, planification, organisation, traitement de l’information), qui correspondent aux processus majoritairement impliqués dans le TDA/H

DOUBLE OBJECTIF

La remédiation cognitive vise une diminution des gênes fonctionnelles du quotidien, plus que l’amélioration des scores à des évaluations neuropsychologiques.  Le traitement de l’information est sollicité de manière récurrente avec la découverte/redécouverte et l’acquisition/consolidation de stratégies pour aider le système cognitif à traiter les informations. Par exemple, dans le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), la prise en charge vise à lutter contre les éléments distracteurs, pour aller jusqu’au bout d’une tâche.

La remédiation Cognitive a un double objectif :

  • Restaurer les fonctions cognitives déficitaires ;
  • Mise en place de stratégies alternatives de compensation.

Elle vise un transfert à la vie quotidienne, mis en place par des tâches à domiciles permettant de travailler en continu les stratégies évoqués en consultation. L’intérêt étant d’automatiser ces stratégies afin qu’elles bénéficient au quotidien de l’individu.

DEUX APPROCHES

On peut distinguer deux types de remédiation cognitive :

  • Neuro-cognition
  • Cognition sociale.

Ces types de remédiation cognitive s’appuient sur des programmes validés qui permettent de solliciter les fonctions impactées dans les troubles objectivés. Les notions de « plasticité cérébrale » et de « zone proximale de développement » sont centrales, elles permettent de favoriser l’apprentissage et d’adapter la remédiation cognitive au profil de chaque personne. Elle s’appuie toujours sur un bilan cognitif/neuropsychologique afin d’être personnalisée et adaptée aux besoins de chacun.